Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Forum réservé au Roleplay sur Minecraft

Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition est-il un RP que vous trouvez intéressant ?

Absolument !
3
20%
Oui
5
33%
Non
5
33%
Sans Avis
2
13%
 
Nombre total de votes : 15

venant19
Messages : 843
Inscription : 10 janv. 2012, 19:19
Pseudo Minecraft : Venant19

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar venant19 » 18 déc. 2014, 17:55

Chapitre IX: Confrontation

Après une nuit passée dans le camp fortifié du jeune souverain, celui-ci leur fit part dès l’aube de leur première tâche. A quelques jours de marche d’ici siégeait un ancien bastion des temps jadis, où un avant-poste demeurait depuis maintenant quelques semaines. Seulement les soldats présents là-bas auraient dues, il y a de cela bien longtemps, revenir faire leur rapport, cependant rien ne semblait confirmer qu’ils étaient encore en vie, et le Suzerain leur confia donc la charge de lui ramener des nouvelles concernant ses hommes et leur situations.

Deux jours plus tard, alors qu’ils arrivaient enfin à destination, ils aperçurent, au détour d’une colline, les premières ébauches de ce qui semblait être autrefois un imposant bâtiment. Malgré son âge, la vieille Forteresse de pierre se dressait encore fièrement en direction de la vallée, elle était composée d'un bastion et d'un donjon, tous deux reliés par un pont couvert, dont la solidité ne faisait aucun doute. De nombreuses colonnes parsemaient les murs de la bâtisse, certains étaient recouvert de végétation, alors que d’autres, écroulés, n'avaient pas résistés aux assauts du temps. Cette forteresse, dont la construction remontée à bien avant la naissance de n'importe quel Homme encore vivant dans le Royaume, fut, il y a bien longtemps, le siège d'un grand Empire, celui des Solarys, ancienne civilisation guerrières, dont les faits-d ‘armes hantaient encore les légendes du temps jadis.

Nos trois valeureux combattants, ne s'attardèrent cependant pas à contempler l’édifice, leur mission paraissant plus importante à leurs yeux. Dans la plus grande discrétion, et en prenant bien soin de ne pas faire le moindre bruit, ils pénétrèrent dans le bâtiment principal, via la Grande porte, qui n'était plus désormais qu'un simple corridor surmonté d'immense pierre sculptés. À l’intérieur, mise à part quelques tonnes de gravats qui recouvraient maintenant le sol, il n'y avait rien, aucun lambeau de tapisseries ni même ne serait-ce que l'ébauche de ce qui fut il y a bien longtemps un trône. Pas la moindre trace d'une personne encore en vie, ou du passage d'une garnison, Rien...
Venant fut soudainement frappé par un mauvais pressentiment, mais se garda d'en faire part aux autres, de craintes de paraître trop superstitieux. Il ne c'était cependant pas trompé, en effet, il se tramait en ses lieux quelque chose d’étrange, et ils ne mettraient pas longtemps à le découvrir.

Au milieu de la pièce, deux chemins ceux présentaient à eux. Hésitant quelques instants, Venant fit signe à 18 de continuer seul en empruntant le couloir de gauche, alors que lui et Kathnis suivraient le couloir de droite, traversant le pont et menant directement au Donjon. Ils avancèrent prudemment jusqu'à rencontrer au col, le cadavre d'un soldat rebelle, mort il y a peu, il avait toute la semblance d'un homme dormant paisiblement. Venant s'agenouilla à coter de la dépouille, passa ses doigts sur son visage et lui ferma les paupières, avant de lancer un regard emplie de d’incompréhension en direction de Kathnis. «Repose en paix» dit-il, avant de se relever et de continuer son chemin. Plus loin, ils découvrirent de nombreux autres corps, mais ceux-ci avaient une particularité, ils étaient tous placer autour d'un seul et même point.

-Venant19 réfléchissant: «On dirait qu'ils avaient encerclés quelqu'un ou quelque chose...»
-Kathnis : «Et on dirait bien que cette... «Chose» ne s’est pas laissé faire !»
-Venant19 dubitatif: «Mais qui est capable de tuer treize soldats l'encerclant et de s'en sortir vivant ?»

Tous deux ce regardèrent, et au même moment ils prononcèrent ses mots: «17 !». C'est à cet instant qu'il choisit de faire son entrée. S'avançant d'un pas lent et assuré, il applaudissait lentement, tandis que le bruit son épée, frappant périodiquement contre sa jambière à chaque pas qu'il faisait, venait se mêlé au son de ses mains, s'entrechoquant à chaque applaudissement. Arrivait à quelques mètres de Venant, il cessa d’avancer, et mit la main droite sur le pommeau de son arme.

-Numéro 17: «Félicitation, vous m'avez brillamment démasqué !»

Venant posa sa main sur Kathnis avant de la forcer à passer derrière lui, cette manœuvre n'échappa pas à 17, qui remarqua l'importance qu'elle avait aux yeux de Venant.

-Venant19: « Depuis quand emplois-tu des mots aussi complexes ?»

-Numéro 17: «Si j'étais toi, je n’essaierai pas de jouer au plus malin !»

-Venant19: «C'est une menace ?»

-Numéro17: «Bien sûr que c'est une menace, vous êtes des traîtres, à quoi t'attendais-tu ?»

-Venant19: «Nous sommes des traîtres, en effet, mais le camp que nous avons rejoint est juste, et ce bat pour une noble cause !»

-Numéro17: «Pff... Tu as quitté ton Empereur pour rejoindre un Roi de pacotille!»

-Venant19: «Tu ne comprends donc pas !? Tu te trouves dans le mauvais camp, et tu es bien trop aveuglé par les ordres que l'on te donne pour t'en rendre compte ! Quel Empereur digne de ce nom tuerai des civils innocents pour simplement satisfaire sa folie personnelle !?»

-Numéro17: «C'est toi qui n'a rien compris ! Tu ne supportes pas le fait de suivre les ordres, tu n'en fais qu'à ta tête et tu en est même arriver à trahir ta propre Nation !»

-Venant19: «Non, pas ma Nation, juste les monstres qui la dirige !»

-Numéro17: «Je n'ai donc pas le choix, je vais devoir te tuer ! Mais numéro 16 à encore le choix ! Absous tes fautes, et rejoins moi de nouveau, l'Empereur est bon ! Il te pardonnera."

-Kathnis: "Je préfère encore mourir libre, que me soumettre à un tyran sans honneur !"


Un sourire se dessina alors sur le visage de 17, et Venant malgré toute la confiance qu'il avait en lui, était conscient qu'il ne faisait pas le poids face à 17 et à ses talents d’épéistes, et surtout, il ne voulait pas risquer de perdre Kathnis dans un combat dont l'issue était connue de tous. Tandis que 17 commençait à peine à prendre son élan, Venant saisi Kathnis par le bras, et alors que leur regards ceux croisaient, ils comprirent tous deux que la fuite restait la meilleur des solutions. Ils se retournèrent et prirent la direction du pont de pierre, talonnait par 17, arme au poing, et prêt à donner la mort sans hésitation.

venant19
Messages : 843
Inscription : 10 janv. 2012, 19:19
Pseudo Minecraft : Venant19

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar venant19 » 19 déc. 2014, 18:12

Chapitre IX Partie 2:

Au fur et à mesure qu'ils avançaient , leur poids et celui de leur armures frappant le sol pas après pas faisait trembler l'édifice , dont le temps et les racines des végétaux qui si étaient introduits avait rendu le mortier soutenant les pierres , quasiment inexistant ; ce fut en plein milieu de la passerelle qu'un bloc de granite se décrocha du plafond et vint s'écraser sur le vétuste tapis qui recouvrait le sol , qui ne tarda pas lui non plus à s’effondrer , et à laisser place à un trou béant , séparant à présent les deux parties du pont. Pris dans leur élan et poursuivis , le saut était sans nul doutes la meilleurs des solutions , et Venant , légèrement devant Kathnis prit appui sur une des dernières roches qui séparaient le vide de la terre ferme , sauta , et passa sans problème par-dessus le précipice , malheureusement , la pierre qu'il avait foulé se désencastré à son tour , suivit par une dizaines d'autres , qui creusèrent l'écart. Kathnis, effrayé par la vue de la large fissure fit l'erreur de s’arrêter juste avant son saut, et ne tarda pas par être rejoins par 17 ; Venant, de l'autre côté ne pouvait qu'assister à la scène, impuissant, le trou étant maintenant trop imposant pour être traversé par une personne sensée.

Elle était consciente qu'elle ne pouvait gagner, mais après leur formation, il était inconcevable qu'elle se rende sans même avoir combattu. Elle dégaina alors son épée, et attendit quelques secondes que son adversaire soit assez proche pour croiser le fer. Ses coups étaient millimétrés, contrairement à ceux de 17, qui étaient comparable à des heurts infligés par un marteau ou une masse, il compensait sa maladresse par sa force et sa vitesse, et c'était bien là le problème ; Kathnis, malgré sa grande agilité peinait à esquiver la brutalité des attaques de son adversaire toujours plus entreprenant ; et le fait de combattre dos au vide ne permettait pas une grande variété de mouvement ! Au bout d'un temps qui aurait semblé interminable aux yeux de Venant, 17, la voyant faiblir, vint lui donner un coup de pied au genou, la faisant perdre l'équilibre ; elle manqua de chuter, mais avec une grande souplesse elle réussit à s'accroupir et se faufila derrière son opposant. Ce dernier, ayant anticipé son action, fit tournoyer sa lame avant de la retourner et de la faire passer sous son aisselle.
Soudain ont pu lire sur le visage de Kathnis une terrible douleur, en effet, la lame de leur ancien chef venait de transpercer de part en part la cuirasse de la jeune femme. Il retira ensuite rapidement son épée, l'essuya sur sa cuisse avant de la rengainer dans son fourreau. Kathnis quant à elle, grièvement blessé s’effondra, à genoux, avant de lâcher son arme, et de finir sa chute contre le sol poussiéreux du pont.

Venant, qui avait assisté à la scène, fut assaillie d'un puissant sentiment de tristesse, qui laissa rapidement place à une haine encore plus intense ! Les mots arrivèrent à sa bouche avant même qu'il puisse réfléchir à ce qu'il allait dire, et il laissa échapper un terrible «Nooooon !». Il recula d'une dizaine de pas avant de s’élancer, toute arme dehors, vers son adversaire. Alors que le précipice qui les séparés paraissait infranchissable, il réussit non sans mal, à arriver de l'autre côté. Enragé, il fondit sur 17, et commença à le frapper avec une énergie et une vigueur incroyable. Celui-ci, sonnait, tenté tant bien que mal de se protéger. Tendant sa lame au-dessus de son visage, il avait posé un genoux à terre après le coup dévastateur de Venant , cependant , contre toute attente , il réussit à prendre l'avantage lorsque d’une passe d’arme , il le désarma , et le fit passer au-dessus du vide , d'un coup d'épaule ; son épée chuta elle aussi mais contrairement à Venant , elle n’avait pas eu la possibilité de se saisir du rebord. A peine avait-il eu le temps de comprendre ce qui lui était arrivé qu’une flèche, fendant l’air, propulsa 17 à plusieurs mètres le laissant s'écraser contre un mur, avant que le plafond qui le séparait de ce mystérieux sauveur ne s'écroule à nouveau et sépare les deux combattants. Venant, plus soucieux de la condition de sa belle que celle de son adversaire, vint s'accroupir auprès de Kathnis, encore couché sur le sol. Il l'assit contre lui, et comprit, il ne pourrait la sauver...La blessure saigné abondamment, et pour endiguer l’hémorragie, il arracha un bout d'une vielle tapisserie qui embellissait autrefois les murs de la pièce, l'enroula autour de son poing, et vint compresser l'emplacement de l'entaille.

-Kathnis: «Que fais-tu...» Dit-elle fatigué «Tu ne peux rien faire... même moi j'en suis consciente»
-Venant19: «Je ne te laisserai pas mourir ici ! Pas toi !»
-Kathnis: «Je suis désolé, mais je crains que ça ne soit pas possible»
-Venant19: «Non ! C'est un ordre capitaine ! Vous allez me suivre et vous allez vous en sortir !»
-Kathnis: «Je vais être contrainte de ne pas suivre vos ordres, Sergent...»
-Venant19: «Alors ce n'est pas le Sergent qui te le demande, mais moi, reste consciente, des renforts vont arrivaient ! 18 envoie un message au campement, on a besoin d'un médecin»
-Numéro 18: «Venant, le campement est à deux jours d'ici... je suis désolé»
-Kathnis: «Je suis heureuse d'avoir servi sous vos ordre, Sergent, mais il est temps pour moi de vous laisser, et surtout ne soit pas trop dure avec toi même, si je meurs, ce n'est que de ma faute. Ne t'inquiète donc pas pour moi, je t'aime et je te reverrai un jour, j'en suis convaincu...»

Le dernier souffle de la belle fut rendue, et alors qu’elle marmonnait encore, son esprit, malgré les ténèbres qui l’envahissait peu à peu réussit à adresser un dernier message à 19 : « Je...Je...T’aime.. ». Sa tête vint ensuite ce poser sur le bras du sergent, qui c’était agenouillait là auparavant. Elle était morte, et rien ni personne ne pourrait la faire revenir, et cette réalité, Venant avait du mal à l’accepter. Tandis que ce qui ressemblait à des larmes s’écoulaient de ses yeux, il ce surprit à passer ses mains dans ces cheveux, elle était allongée dans ses bras, le visage souriant et le teint pâle, elle avait toute la semblance d’un enfant qui rêve…
Mais que faire maintenant ? Voilà une question qui ne cessait d’assaillir notre valeureux combattant, devait-il l’abandonner ici, celle qu’il avait tant aimée ! Non bien sûr que non, pour lui elle représentait tous ce dont pourquoi il se battait, tous ce qui l’avait poussé à changer de camps, pour venir se battre aux cotés des justes.
Sans plus y réfléchir, il se releva avec toute la conviction qui le caractérisé, et il se saisit ensuite du corps de la jeune femme. Il était bien déterminé à lui offrir la sépulture qu’elle mérité.

-Numéro 18 : « Tu… veux de l’aide ? »
-Venant19 : « Trouves moi un moyen de traverser »
-Numéro 18 : « Et pour 17 ? Il n’est pas mort, ma flèche ne la touché qu’à l’épaule »
-Venant19 : « Je m’occuperai de lui plus tard, pour le moment…. Je dois m’occuper d’elle. »

18 se précipita alors dans le couloir qui se situé derrière lui, et revint avec ce qui semblait être le reste d’une poutre. Vu son poids, il n’y avait pas à craindre de sa solidité, et avec toute la force qui lui restait, il lança un bout de l’autre côté du vide. « Voilà qui devrait faire l’affaire » dit-il à voix basse. Comme prévu, Venant traversa sans problème, tenant dans ses bras le corps sans vie de Kathnis. Il prit soin de mettre un coup de pied dans la poutre avant de continuer son chemin, ce qui eut pour effet de la faire chuter, elle aussi, rétablissant une nouvelle fois, l’impossibilité de traverser. Bien sûr il était conscient que cela ne l’arrêterai pas, mais si ça pouvait ne serait-ce que le retarder, cela serait nettement suffisant aux yeux du Sergent.

------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------


Voila ! C'est tout pour aujourd'hui, j'espère que vous aurai pris autant de plaisir à lire ce chapitre que moi j'en ai eu à l'écrire !

PS: N'hésitez pas à donner votre avis avec un petit commentaire, ça fait toujours plaisir ! Et aussi, j'ai ajouté un sondage, et je serai heureux si vous pouviez y répondre !

Cordialement, Venant19 !

papyboy
Messages : 1
Inscription : 20 déc. 2014, 23:36
Pseudo Minecraft : papyboy

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar papyboy » 20 déc. 2014, 23:41

Hodor ! Hodor !

venant19
Messages : 843
Inscription : 10 janv. 2012, 19:19
Pseudo Minecraft : Venant19

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar venant19 » 21 déc. 2014, 23:12

Un commentaire très perspicace ! ^^

Chapitre X: Une Lame…

La tente du Roi n'était plus qu'à quelques mètres quand Venant se rendit compte que les quatre gardes qui étaient sensée assurer la sécurité de ce dernier, étaient au sol... Interrompant sa conversation avec 18, ils s'échangèrent tous deux un regard crispé avant de s'empresser de pénétrer dans les quartiers du souverain. C'est alors qu'ils surprirent un homme, vêtu d'une capuche qui cachait partiellement son visage et d'une grande toge si sombre que même la lumière ne s’essayait pas à l’effleurer. Il soulevait, sans même le toucher, le Roi qui, tentait tant bien que mal de se défaire de cette entrave invisible. Le mage, ne tarda cependant pas à desceller leur présence, et s'empressa de pointer son bâton en direction des deux chevaliers, restaient immobiles face à une telle scène, et qui furent projeter à travers la pièce, transperçant la tente. Ils chutèrent quelques mètres plus loin, 18 dégaina alors son épée et rejoins aussi vite qu'il le put les quartiers de son suzerain, Venant, voulant faire de même, fut surpris de ne rien trouver dans son fourreau, mais la mémoire lui revînt soudain... Son arme, contrairement à lui, n'avait pu éviter de sombrer dans le gouffre quelques heures plus tôt, et celle-ci, y reposait malheureusement toujours... La chance lui sourit cependant au détour d'un regard, en effet, son vol forcé l'avait conduit tout droit dans la tente où étaient entreposer les armes. Sans plus réfléchir, il se saisit de l'une d'entre elle. Celle-ci n'avait rien de bien particulier, c'était une épée forgé pour les soldats, où les fioritures n'avaient guère leur place, et où tous ce qui comptait résider dans le tranchant de la lame. Il revint à son tour dans la tente et alors qu'il écartait du bras le voile blanc qui faisait office de porte, son regard vint se poser sur le corps de 18, inconscient, qui joncher le sol. Il releva ensuite la tête, sourcil fronçaient et adressa un regard noir au sorcier, qui tendit à nouveau son bâton. Un puissant rayon blanchâtre et brumeux s'en échappa en direction de Venant, qui dans un réflexe Pavlovien, plaça son arme entre lui et le rayon lumineux, qui fut comme absorbé par l'acier de l'épée, cependant, le mage ne cessa pas son attaque pour autant et la lame, désormais rouge vive, laissé émaner de sa surface un léger fumé blanc qui venait se perdre dans l'air ambiant. L'arme menacé de brûler les mains de Venant, qui étaient simplement séparées de l'acier ardent, par une lanière de cuir qui se réchauffé au fur et à mesure que le sort frappé l'épée du chevalier. Résolu à ne pas lâcher son arme, il continua d'avancer pour défendre le Roi, au péril de sa vie. Tandis qu'il s'approchait de plus en plus, le mage, lâcha de son emprise le souverain, et ramena sa main désormais libre, en direction de Venant. L’effet fut immédiat, et le flux qui s'échapper du bâton fut décuplé. Cela freina quelques secondes l'avancer de son adversaire, avant que ce dernier, voyant dans le sorcier un sbire de 17, ne fut emplie de rage et reprit sa marche, la lame absorbant inexorablement la puissante attaque.
Une fois à portée, alors que Venant abattît sa lame sur le flanc de son adversaire, ce dernier disparu soudainement dans une épaisse fumée grise, qui ne tarda pas à laisser place au néant. 18, qui sortait à peine de sa torpeur, se précipita au secours du Roi, qui, encore assommé par l'attaque, était couché sur le sol. Venant, quant à lui ne put s’empêcher d'admirer la lame qui refroidissait peu à peu au contact de l'air et qui afficher maintenant, contrairement à sa couleur grise d'origine, un sublime teint azur aux reflets bleutés. Une fois froide, il la glissa lentement dans son fourreau avant d'aller à son tour à la rencontre du suzerain.

-Venant19: «Ça va Monsieur ?»
-Roi Erwin9 toussant légèrement: «O. Oui..., ça peut aller»
-Numéro 18: «Mais qui était-ce ?»
-Venant19: «Un Mage noir, sûrement envoyé par 17 !»
-Numéro 18: «Un Mage noir ? Je croyais qu'ils avaient tous disparus !»
-Roi Erwin9: «Il faut croire que non ! Mais le plus important c'est qu'il est échoué dans sa mission !»
-Venant19: «Il n'a pas échoué ! Vous tuez n'était pas son but, il voulait seulement vous effrayer !»
-Roi Erwin9: «Qu'est-ce qui vous fait dire cela ?»
-Venant19: «Vous avez vu l'attaque qu'il a faite sur moi ? Si il avait voulu vous tuer, il aurait sans doute usé de cette technique sur vous, plutôt que de vous étrangler.»
-Roi Erwin9: «Mais pourquoi donc ? Pourquoi ne pas me tuer ?»
-Venant19: «Vous lui êtes plus utile vivant que mort ! S’il vous avait tué, vos hommes aurez sans doute continué la guerre ! Alors que vivant, il espérait vous effrayer, et vous faire fuir, et votre armée, bien qu’écœuré vous aurez sans doute suivie. La guerre aurait été terminé»
-Roi Erwin9: «Les Dieux m’en sont témoins, jamais nous ne fuiront face à un tel tyran ! »

-Venant19: « J’en suis rassuré, mais malheureusement j’ai une terrible nouvelle à vous communiquer… Kathnis est tombé au champ d’honneur, la mission que vous nous aviez confié c’est révélé être une embuscade… 17 nous y attendait. »

-Roi Erwin9: « Je suis terriblement navré, c’est là une terrible perte et j’espère sincèrement que vous ne m’en tiendrez pas pour responsable, et pour le camp ? »

-Venant19: « Vous ne pouviez pas savoir... et je suis navré, mais comme vous pouvez l’imaginer, il n’y avait aucun survivant. »

Sans ajouter un mot de plus, Venant aida le Roi encore fébrile à se relever et retourna à sa monture, où gisait encore le corps sans vie de Kathnis, enveloppé délicatement dans un drap et attendant désormais qu’une sépulture lui soit accordée.

venant19
Messages : 843
Inscription : 10 janv. 2012, 19:19
Pseudo Minecraft : Venant19

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar venant19 » 23 déc. 2014, 22:47

Chapitre XI : Enterrement

Comme la plupart du temps, Venant ne portait pas son casque, seulement c’était là par respect, et non par soucis de visibilité, et pour une fois, son armure était étincelante, pas une tâche ne venait enlaidir la somptueuse et brillante cuirasse, de même, il n’avait pas omit d’emporter sa nouvelle épée, qui, sortit de son fourreau, reflété la lumière des torches, illuminant les alentours et qui rendait la cérémonie un peu moins funeste.
La Nuit était à peine tombée que les étoiles étaient déjà visibles dans le ciel, ces dernières se reflétaient intégralement dans l’eau du lac, si bien que l’on avait du mal à distinguer là ou débutaient les cieux de là où se terminait la terre. Ce spectacle magnifique resta cependant invisible aux yeux de Venant, qui, les deux mains sur le pommeau de son épée, touchant terre devant lui, fixait inlassablement l’embarcation qui s’éloigné peu à peu de la berge, à son bord, Kathnis. Ses yeux clos et ses lèvres encore rouges, rendait son visage presque paisible, vêtu de son armure et portant sur sa poitrine la lame qui fut jadis la sienne, elle était comme figeait dans le temps, semblant si calme que l’on aurait pu croire qu’elle allait se réveiller d’un instant à l’autre. Mais soudain, et en un instant, la barque s’embrasa ; si l’on n’avait pas vu la flèche enflammait transpercer les cieux, on aurait pu jurer que c’était l’œuvre des Dieux, et pourtant…
Sur la rive, ce n’était désormais plus qu’un point lumineux à l’horizon, défiant les ténèbres alentours, et bientôt, la lumière fut trop faible pour que l’on puisse la distinguer, et c’est dans un ciel étoilé, sans aucune brume ni nuage, que celle qui fut la première à partir, rejoignit maintenant ses ancêtres, qui comme elle, avait péri, à une exception près, elle serait la dernière, et son nom, qui lui était toujours resté inconnu, disparaitrait avec elle.
18 restât silencieux dans le dos de son ami, il l’épiait, espérant percevoir un geste ou une parole de sa part, mais celui-ci, se contenta de rester les yeux rivaient devant lui, essayant désespérément de suivre le navire, disparu depuis déjà quelques secondes, au beau milieu des eaux sombres et immobiles du lac. Autour d’eux, tous semblait si calme, pas un bruit ne venait troubler cet instant, et pourtant, il allait bien falloir y mettre fin.
Les ténèbres… la couleur vide et inexpressif qu’est le noir exprimé parfaitement ce que ressentait Venant. Le voile sombre qui recouvrait ses yeux semblait être la seule vision qu’il avait de l’avenir… La peur, la souffrance, la haine l’avaient quitté, seul persisté le néant, il ne pensait plus, n’était plus conscient de ce qui l’entourait, comme si pour lui le temps c’était figé. Ses sens ne lui étaient plus d’aucunes utilités, il restait là, immobile, fixant l’horizon d’un regard vide. A cet instant, dans ses pensées, les ténèbres, et rien de plus…
Ses yeux avaient pourtant quelques chose de différent, n’exigeant ni ne reflétant rien, ils s’accordaient parfaitement avec ce moment et à l’image que Venant avait de celui-ci. C’était terminé, comment pouvait-il encore continué à se battre après un tel supplice, où trouverait-il la force de tenir son épée et comment ferait-il pour l’oublier ? C’est alors qu’il emmargeât, tout cela n’était la faute que d’une seule personne, 17 ! S’il ne leur avait pas tendu ce piège, elle serait toujours là aujourd’hui ! Il serra alors son poing si fort que ses phalanges craquèrent et c’est alors que quelque chose d’inattendu se produisit, une larme sans doute perdu, vint ruisseler sur sa joue, et alors qu’il passait sa main pour l’essuyer, il fut étonné de voir qu’il avait encore la capacité d’éprouver des émotions, après tous ce qu’on leur avaient fait subir pour les enfouir au plus profonds d’eux-mêmes, pour qu’ils oublient ce que c’était de ressentir un sentiment, lui, y arrivé encore… et soudain sa décision fut prise.
Il rangea son épée dans son fourreau, fit demi-tour, et grimpa sur le dos de sa monture. 18, intrigué par cette agitation soudaine, regarda Venant faire avant de lui poser la question

-Numéro18: « Que fais-tu ? »

Venant, alors à peine les pieds mis dans l’étrier, répondit en se retournant :

-Venant19: « Je m’en vais venger quelqu’un ! »

venant19
Messages : 843
Inscription : 10 janv. 2012, 19:19
Pseudo Minecraft : Venant19

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar venant19 » 26 déc. 2014, 14:43

Chapitre XII : A l’assaut !

Dos à la montagne, la citadelle où demeurait désormais l’Empereur paraissait impénétrable, les remparts, siégeant debout, s’élevaient de plusieurs mètres au-dessus des douves, séparant la plaine des habitations où résidait le peuple. Plus haut, sur une corniche rocheuse, était établi le Palais, perché à quelques centaines de mètres du sol, il semblait flotter majestueusement dans le ciel, noyé dans la brume. Toutefois, il resté relié à la terre par un escalier tailler à même la montagne. Trônant en haut de sa Forteresse, la demeure apparaissait comme invulnérable, touchant presque les cieux, elle semblait avoir acquise une immortalité propre aux Dieux eux-mêmes.
Cependant, personne ici ne doutait de la réussite de la mission, Venant, dont l’abandon n’était pas dans sa nature, était renforcé dans son idée de pénétrer la citadelle, par le simple fait de savoir qu’il y trouverai là, l’assassin de celle qu’il aimait tant. Vêtu de son ancienne armure aux couleurs de l’Empire, il était accompagné de 18 et de quelques hommes, dont la confiance n’était plus à prouver. Marchant aux pas depuis plus de cinq heures, les portes de la ville ne se trouvaient plus qu’à quelques centaines de mètres d’eux. Lançant un dernier regard derrières lui, Venant se mit ensuite en tête de peloton, comme dirigeant son propre bataillon.

-Garde de Porte : « Halte Soldat ! Que venez-vous faire ici ! La ville n’attend plus aucune troupe »
-Venant19 : « Nous sommes la garde personnel de notre bien aimé Empereur ! J’ai étais spécialement convié à venir m’assurer de la sécurité de sa Majesté ! »
-Garde de Porte : « Je n’ai jamais entendu parler d’une telle arrivé de prévu, je vais me renseigner, attendez ici »

Alors qu’il tourna le dos un instant au Sergent, ce-dernier en profita pour lui briser la nuque, avant d’accompagner son corps désormais sans vie jusqu’au sol, tous comme lui, et au même instant, tous les soldats gardant la porte furent exécuter, que ce soit avec une lame discrète où à l’aide d’une sarbacane, il ne resta bientôt plus que Venant et ses hommes, qui dans un silence presque religieux, cachèrent les corps sans vies des gardes dans les douves du château. Ils reprirent ensuite leur position, suivant le Sergent dans ses moindres mouvements. Sans n’être aucunement inquiété, ils rejoignirent le pied de l’escalier, où quelques soldats firent encore la mauvaise aventure que de croiser le chemin des plus déterminé des hommes de se royaume.

Grimpant inlassablement les marches qui les séparaient de l’Empereur, ils furent bientôt arrivaient quand ils virent, quelques mètres plus haut, la silhouette d’un homme au sein même de la brume, penchait dans leur direction, et épiant leur moindres gestes, il ne détourna le regard ni ne changea de posture, si bien que pendant un moment, ont pu croire à une statue de marbre, placé ici en l’honneur d’une quelconque divinité. Cependant, au sommet, il n’en était rien, il s’agissait en réalité de 17, seul et impassible, attendant patiemment l’arrivé de ses adversaires.

Venant et 18, gravirent alors les dernières marches qui les séparés de lui, avant de s’avancer dans sa direction. Tous deux sortirent leurs épées, et firent signe de la tête aux autres soldats de continuer sans eux.

Cette fois ci, il ne ferait pas la même erreur ! Le Sergent et 18 allaient l'affronter ensemble, il était hors de question qu'il s'en sorte une nouvelle fois indemne.
Le regard du sbire de l’Empereur, quant à lui, ne cessait de bondir entre les deux hommes traquant le moindre signe d'offensive, prêt à parer toutes éventualités, il tenait de ses deux mains l'épée dont l'Empereur lui avait fait cadeau, un véritable petit bijou digne des plus grands combattants ! Et comme toutes grande épée porte un nom, il l'avait nommé, très modestement, "Faiseuse de Veuve". La lame, forgé dans un des aciers les plus solides qui soit, mesurée une quarantaine de pouces, et ce terminé en pointe, le long de celle-ci était gravé dans la langue des premiers Hommes, les quatre qualités premières du Chevalier, dans l'ordre: "Loyauté, Bravoure, Honneur, Courage". La garde était sculptée, et on pouvait y voir tous le long, les armoiries de l'Empereur, deux visons, respectivement blanc et marrons, symboles de beauté et de vivacité de la Maison Souveraine Farlk.

Après une longue hésitation, 18 pris sur lui de passer à l'action, bientôt suivie par Venant, qui se jeta sur son adversaire tel un lion affamé. 17, qui s'était préparé à l'assaut fut tout de même surpris par la vitesse d'actions des deux amis, et paraît leurs deux attaques semblait assez risqués, il lui fallait les prendre un par un si il voulait avoir une chance de s'en débarrasser. Patient, il attendrait leurs erreurs.

Tous deux tentaient, tant bien que mal de percer sa défense, mais malgré quelques difficultés il arrivait à bloquer toutes leurs tentatives. Soudain, alors que 18 lui assignait un coup d'estoc, et qu'il la parait en s'esquivant sur la droite et en frappant l'épée de son adversaire de sa lame, Venant, profita de son inattention afin de lui porter un coup douloureux sur le flanc. Ce à quoi leur adversaire répondit par un cri de douleur avant de lever sa jambe et d'expulser du pied 18 qui chuta lourdement à quelques mètres de là, lâchant son arme après le choc. Sonnait par le coup, il resta inconscient quelques instants. Venant, toujours face à son adversaire, profita de sa douleur et de sa déconcentration pour le plaquer au sol, avant de le marteler au visage avec l'aide de ses poings, qui, revêtues de gantelets en aciers accentués les dégâts. 17, alors allongeait sur le sol, essayer de protéger son visage avec une de ses mains tandis qu'il s'efforçait avec la seconde, de saisir son épée qui avait chutée non loin de lui. Du bout des doigts , il réussit à la ramener vers lui, et s'en saisit avant de repousser Venant de sur son ventre en essayant de lui donner un coup aussi violent qu'imprécis, 19 l'esquiva en roulant à son tour sur le marbre rose qui constituait le sol; mais dans son élan, 17 se releva et frappa son adversaire, toujours au sol, qui n'eut que le temps de rouler à nouveau sur lui-même, avant d'attraper son arme et de trancher du bout de sa lame, le mollet gauche de son ennemi, criant et chutant alors. Venant qui entre temps avait retrouvé ses appuis, saisi son épée de ses deux mains et percuta de toute ses forces l'arme que 17 avait à peine eu la force de tendre au-dessus de son visage. Les deux lames se heurtèrent lourdement et celle du garde impérial vola en éclat, ne laissant qu'à 17 la poignet, la garde et ce qu'il restait d'une lame brisait. Enragé par ce qu'il venait de faire subir au présent que lui avait fait l'Empereur, 17 enfonça à travers la jambière de son adversaire l'ébauche de ce que fût son arme ! Ce dernier ne tarda pas à vaciller, à tomber en arrière, et 17 à se relever, poussant un cri qui mêlait haine et douleur. Il attrapa l'arme que 18 avait involontairement lâché il y avait de cela quelques secondes et s'approcha, tout en boitant de Venant, qui souffrant de sa blessure à la cuisse, hésitait à se saisir de la lame enfoncé dans sa jambe et qui le faisait souffrir d'un simple regard.

Tandis que 17 s'apprêter à lui porter un coup d'épée, 18 qui était sortie de sa léthargie lui plongea dessus et l'emportait avec lui au-dessus du muret qui séparait l'entrée du palais du vide. Venant, qui ne rata rien à la scène, rampa difficilement jusqu'au rebord où il vit 18, qui se raccrochait au parapet, comme on raccroche à la vie. Les deux hommes ne s'échangèrent aucune paroles, mais par une main tendu, il lui fit signe de saisir son bras, pour le remonter, cependant, d'un geste de la tête, Venant approcha un peu plus son visage du vide, et vit, accroché à la jambière de son camarade, son plus grand ennemi. Le visage de notre héro s'assombri soudain quand celui de 18, affichait désormais un léger sourire. Venant, empli d'incompréhension comprît subitement, et ses yeux fixèrent les doigts de son dernier coéquipier, qui lâcha aussi brusquement que lentement les prises qui le liaient à la vie, le regardant dégringoler dans le vide, le séparant des habitations situés en contre bas. Venant, resta bouche bée face à temps de bravoure, mais ne pouvait pas s'empêcher de penser, que d'une certaine manière, 17 avait une nouvelle fois gagné, pourtant il ne fallait pas s'attarder, la réussite de la mission dépendait encore de la suite des événements. Détournant les yeux du vide, il se saisît de reste de la lame qui était toujours enfoncée dans sa jambe, et la retira d'un coup sec; il laissa échapper un cri qui concorda parfaitement avec le moment où les deux hommes touchèrent le sol. Une larme s'écoula ensuite de son œil mais fut chassée par une des bourrasques dont était sujet les hauteurs de la ville. Il se releva ensuite, s'aidant du muret, avant de ramasser son épée et de marcher en direction de la porte du Palais, d'abord en hésitant à poser son pied droit à terre, puis en boitant légèrement.


C'est tout pour aujourd'hui ! J'en profite pour vous dire que le prochain chapitre sera le dernier, et qu'il sera assez long ! Alors préparez votre esprit ! Sur ce, je vous souhaite une bonne continuation, et de passer de bonne fêtes !

Cordialement, Venant19

venant19
Messages : 843
Inscription : 10 janv. 2012, 19:19
Pseudo Minecraft : Venant19

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar venant19 » 28 déc. 2014, 16:25

Chapitre XIII : Fin

Arrivé devant l’entrée du Palais, il jeta un dernier regard en arrière, avant de pousser la grande porte, qui s’ouvrit lentement, donnant accès à un grand couloir menant à la salle du trône parsemée de plusieurs statues anciennes, rappelant brièvement les temps de paix et de prospérités qu’avait connues le Royaume avant cette guerre. Sur le sol, des dizaines de cadavres encore chauds de gardes impériaux et au fond, à droite de ce corridor, se tenaient trois hommes encore debout, qui attendaient, impatients, à côté de ce qui semblait être l’accès aux appartements de l’Empereur.



Venant, qui arrivait à l’instant, et qui souffrait encore de sa blessure à la jambe, poussa la porte, entra et la referma délicatement derrière lui, ne laissant passer aucun des Hommes qui patientaient dehors.

L’Empereur était seul, aucun garde ne se trouvaient à ses côtés, sans compagnie il se contentait de jouer seul aux échecs, au beau milieu de la pièce, entre son lit et son bureau. Il leva les yeux un instant, avant de venir les reposer sur son échiquier et comprit seulement ensuite ce qu’il venait de voir, se faisant, il redressa la tête de nouveau.

-l’Empereur s’interrogeant : « Oui ? Qui a-t-il ? »
-Venant19 hésitant un instant : « Je viens vous demander audience, monsieur ! »
-l’Empereur retournant à son occupation : « Oh ! Bien… soit ! Vous aimez les Echecs ? Nous pourrions parler en jouant, qu’en dites-vous ?»
-Venant19 avançant : « Pourquoi pas, mais je dois vous avez ne pas y avoir beaucoup joué auparavant ! »
-l’Empereur replaçant les pièces sur l’échiquier : « Ce n’est pas grave !… Alors, de quoi voulez-vous m’entretenir ? »
-Venant19 avançant un pion : « De la guerre, votre altesse »
-l’Empereur faisant de même : « La guerre, la guerre ! Toujours la guerre ! Vous n’avez que ce mot-là à la bouche, vous, les militaires ! Que se passe-t-il encore avec cette foutu Guerre !? Nous avons gagné ? »
-Venant19 relevant les yeux vers l’Empereur : « Gagner ? Vous êtes à deux doigts de perdre ! L’armée de vos ennemies se trouve juste en face de ce bastion ! »
-l’Empereur se moquant : « Ca je le sais bien ! Je vous parle de la cinquième armée qui fait route vers leur capitale ! Avez-vous obtenu des informations supplémentaires sur leur avançait ? »
-Venant19 cachant sa surprise : « Euh… No...Non mon seigneur, aucune information ne m’est encore parvenue ! »
-l’Empereur : « Hum… nous aurions pourtant dû recevoir leur rapport par messager il y a plus d’une journée déjà ! S’impatientant de l’action de Venant Bon vous jouez !»
-Venant19 déplaçant son cavalier : « Oui, désolé, j’étais perdu dans mes pensées »

En effet, Venant ne pensait qu’à une seule chose, qu’adviendrait-il de cette armée si il tué l’Empereur, elle continuera sans doute sa mission et attaquerai une capitale sans défense, remplie de femme et d’enfant, que devait-il faire ?!

-l’Empereur décalant son fou : « Et donc, si ce n’était pas pour me parler de la cinquième armée, que vous amène-t-il ici !? »
-Venant19 bougeant de nouveau un pion : « Eh bien, il semblerait que le Palais ai subi une intrusion, et que cela puisse nuire à votre sécurité ! »
-l’Empereur jouant sa reine : « Une intrusion ? Comment cela est-il possible ? L’Ennemi nous assiège-t-il ? »
-Venant19 usant à son tour de sa reine : « Non, non, n’ayez crainte, il s’agirait de quelques individus extérieurs à la garde, rien de très inquiétant »
-l’Empereur volant la reine de Venant à l’aide de son fou : « D’accord, je ne m’inquiète pas, 17 les trouveras sans aucunes difficultés, j’en suis certain ! »
-Venant19 tuant le fou avec un pion : « De même… »

La partie continua quelques minutes sans qu’aucun mots ne soient prononcés, avant que l’Empereur, qui scrutait le visage de Venant du coin de l’œil ne se demande pourquoi celui-ci lui était aussi familier.
-l’Empereur reculant sa tour : « Mais j’y pense, je ne vous ai pas demandé comment vous vous nommiez, qu’elle impolitesse de ma pars ! »
-Venant19 déplaçant le dernier cavalier qui lui restait : « Mon nom n’a pas grande importance, je suis plus un homme associé à un nombre ! »

L’Empereur compris soudain, il se rappela spontanément de qui il été et surtout de ce qu’il avait fait depuis leur dernière rencontre, cependant, son visage ne laissa échapper ni surprise ni crainte, il resta totalement placide face à la situation, du moins, extérieurement, car en lui il n’y avait plus désormais que de la peur et de l’incompréhension.
Il releva doucement la tête en direction du visage du Sergent qui en fit autant, mais l’Empereur, le regard fuyant semblait chercher quelque chose, effectivement, sa main droite alla se perdre sous la table où était posé l’échiquier, tâtonnant doucement le bois à la recherche d’une dague, qu’il gardait toujours à portée de main. Sentant le regard lourd de Venant, il joua son coup de la main gauche avant de lancer un « Echec ! » et de sentir entre ses doigts la poignée de l’arme. Le Sergent, impassible ne se laissa pas distraire par cette ruse, et quand il sentit la main de l’Empereur remonter au niveau de la table, il se leva, saisi son épée et vint détacher la dague de la main de son adversaire. Face à une telle rapidité d’action les deux hommes restèrent statiques quelques secondes, l’Empereur, désarmé, fit quelques pas en arrière avant de crier de toutes ses forces « A moi ! La Garde ! ».
La grande porte s’ouvrit alors, laissant entrée quelques hommes revêtant le blason Impérial et se dirigeant en direction des deux hommes d’un pas assuré. Le Sergent dos à la porte ne leur jeta aucun regard et prit le temps de ranger délicatement son épée dans son fourreau avant de s’avancer lui aussi légèrement, jusqu’à atteindre l’échiquier où très lentement et sous le regard ébahi du Suzerain, il déplaça à son tour sa pièce, avant de faire demi-tour et de partir vers la porte, croisant les soldats qui s’écartèrent à son passage. « Echec et Mat ! » lança-t-il avant que les gardes ne s’affairent autour de l’Empereur, figé par tant d’incompréhension.

-Soldat Matricule 7856 : « Au nom du Roi Erwin9, vous êtes en état d’arrestation, veuillez nous suivre je vous prie ! »

Fin

Quelques mois plus tard dans le glacial grand Ouest :

Deux étendards flottant au vent se tenaient fièrement devant les portes du palais, claquant à chaque fois qu’une puissante brise d’aire froide venait les caresser. Bien loin de l’Empire où la guerre avait pris fin, le blizzard frappait sans cesse depuis de nombreuses lunes, et alors que la lumière avait du mal à se frayer un chemin jusqu’au sol, on pouvait y voir, gisant à terre, le corps sans vie de dizaines de soldats, comme endormi sous une couche de glace, tachant de leur sang, désormais pétrifier, le blanc immaculé de la neige fraichement tombée.
Dans cet immense silence, simplement atténué par le bruit du vent sifflant à travers les montagnes, il restait encore une armée debout ; ralentit par le froid, mais protégé par leur épais manteaux, on ne pouvait qu’entrevoir leur visage, caché derrière des capuches et d’imposant cols montant.

A l’intérieur du palais, quelques Hommes s’étaient réunis autour d’une table, éclairés par une unique bougie, ils restaient debout, les mains posées sur le bois massif et scrutant une carte aux contours abimés.

-Roi Erwin9: « Messieurs, nous avons réussis ! Nous avons libéré la Capital du joug de cette abominable armée sans Roi. Nous sommes de nouveau chez nous. Vous pouvez disposer. »

Les soldats présents firent donc demi-tour, se pressant d’aller annoncer la nouvelle à tous les autres.

-Roi Erwin9: « Pas vous Venant, j’ai quelques nouvelles dont j’aimerai m’entretenir avec vous. »

-Venant19 se retournant de nouveau : « De quoi donc monsieur ? »

-Roi Erwin9 : « Une missive en provenance direct de l’ex-Empire me fait pars du fait que mes hommes sur places ont découvert de nombreux documents concernant une certaines Académie, ainsi que les dossiers de chacun de ses anciens « élèves ». Si vous le voulez, j’ai en ma possession l’adresse de l’endroit exact où vous avez étais trouvé. Si vous y alliez, vous pourriez peut-être retrouver la mémoire, qui sait ?! »

-Venant19 perplexe: « Merci. »

Après un long et périlleux voyage, il était de retour dans le domaine de l’Ex-Empire, à l’intérieur de la ville où il avait jadis perdu la vie, ou du moins le souvenir de celle-ci. Depuis, le temps avait balayé les blessures de la guerre, et la vie avait refait surface, les bâtiments étaient ressortis de terre, et le soleil brillé de nouveau sur cette charmante cité. Alors qu’il avançait lentement, traversant l’avenue principale, il balayait du regard les alentours, cherchant désespérément un endroit qui lui était familier, cependant rien ne semblait atteindre sa mémoire. Soudain, une vieille personne, une dame, drôlement vêtu l’interpella.

-Vieille Dame : « C’est toi ! Tu es de retour en ville ?! »

-Venant19 étonné : « Excusez-moi, mais, on se connait ? »

-Vieille Dame : « Oh tu ne dois sans doute pas te rappeler, tu étais bien plus petit à l’époque ! C’est moi qui te gardais quand tes parents devaient s’absenter de la ferme pour aller au marché. Olala, regarde-toi, comme tu as grandis, et cette armure scintillante, tu es un Homme désormais. »

-Venant19 : « S’absenter de la ferme vous dites ? Qu’elle ferme ? »

-Vieille Dame : « Eh bien, celle où tu as grandis bien sûr, la ferme qui se trouve plus haut, sur les flancs du Mont Ecarlate ! »

C’est alors que Venant s’élança dans une course effréné avec lui-même, comme poursuivi par les démons de son passé, il courut plus vite que jamais il n’avait pu courir auparavant, il ne prêta pas une seconde d’attention au poids de son armure, il ne s’arrêta ni n’hésita un instant, et dans sa folle ascension il vit enfin l’occasion de connaître qui il était, d’où il venait, et surtout qui étaient ses parents. Arrivant au bout du chemin, il aperçut au loin une grange, ou du moins ce qui semblait en être une il y avait de cela bien longtemps, et plus il s’avançait, plus il retarda sa course, jusqu’au moment où enfin, il se trouvait devant le fait accompli, la ferme n’était plus.

Dans la noirceur des cendres il comprit soudain, rien ne pouvait plus lui occulter la vérité, tous ce qu’il voyait à cet instant, n’était que le reflet de ce que sa mémoire lui avait autorisé à apercevoir toute ses années. C’est parents étaient parties ou bien mort, et tous ce qu’ils représentaient s’était envoler avec eux. Et alors qu’il s’écroulait de chagrin devant les vestiges de son ancienne demeure, des larmes commencèrent à couler sur son visage, ruisselant le long de ses joues, elles finirent par attendre le creux de ses mains. Mais il ne sanglotait pas car il n’avait pas pu trouver ici un sursaut à sa solitude, il larmoyait car il avait saisi que si cette endroit ne lui avait pas fait retrouver la mémoire, rien dans ce monde ne pourrai plus lui permettre d’arracher quelques brides de souvenir à son passé, enfoui à jamais dans les ténèbres de son ignorance.




Et voilà, C'est terminé ! Que dire de plus... à part merci ! Merci à tous ceux qui m'ont suivit et qui ont lu mon RP, se fut un plaisir de l'écrire, et je vous souhaite de continuer à lire ! Les RP sont de plus en plus nombreux, et j'en suis ravie, alors trouvez votre bonheur, et bonne continuation !

Cordialement, Venant19

jolou
Messages : 1352
Inscription : 11 mai 2011, 16:17

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar jolou » 29 déc. 2014, 17:47

Toujours un plaisir de te lire venant ^^
Venant a réussi a vaincre l'Empereur mais sa victoire n'est rien du fait qu'il ne pourra peut être jamais retrouvé complètement la mémoire.
Reporter/Responsable Vidéaste depuis le 24 février 2015
HelloMinecraftTV : http://www.youtube.com/user/HelloMinecraftTV
"Je vais mettre un terme a votre idéologie barbare de répartition équitable des richesses !"
"La vie est une pilule contraceptive "

FlecheArgent
Animateur
Messages : 673
Inscription : 17 oct. 2012, 13:09

Re: Les Débuts de Venant19: Un Empire en Perdition

Messagepar FlecheArgent » 29 déc. 2014, 20:22

Super comme d'habitude!
A part le fait que je mélangais qui faisait tel action pendant les combats et je confondais. Et donc je devais relire plusieurs fois mais je pense que cela vient seulement de moi et ma compréhension.
Vénitienne et fière de l'être !


Revenir à « Roleplay »

Qui est en ligne ?

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 14 invités