[Nouvelle fantastique/mystérieuse] Une fenêtre vers la mort
Publié : 05 juil. 2014, 07:31
J'ai écris cette petite nouvelle cette nuit ^^ C'est court mais je n'ai pas l'intention d'écrire une série gigantesque. C'est une petite histoire fantastique qui je l'espère pourra vous intriguer! N'hésitez pas à commenter ^^"
Une fenêtre vers la mort
Je fermai mon livre, enfin j’avais réussi à achever ce bouquin: la conquête de Plassans, de Emile Zola, qui était un chef-d’œuvre à mon goût. J’ouvrai la fenêtre de ma chambre, pour profiter de l’air frais du matin. Il était cinq heures et demie. J’adorais ce moment de la journée, quand le ciel prenait cette teinte orange et que le soleil se levait doucement pour offrir sa lumière pendant toute une journée. Je me sentais privilégié de profiter de ce moment de calme, lorsque aucune voiture n’osait venir troubler le silence. Seuls quelques oiseaux forts matinaux perturbaient la quiétude de cet instant. Je regardais au loin, les yeux dans le vague. Mon regard se posa sur les quelques jardins bordant ma propriété. J’observais les maisons voisines à la mienne, enchevêtrées d’une manière incompréhensible. Du haut de ma chambre je pouvais voir leurs petits jardins et potagers, qui se montraient fort pittoresques. Le ciel était gris et l’air lourd.
Je décidai de descendre, la soif me prenait. Je me servis un grand verre d’eau. Un miaulement aigu m’agaça, mon chat réclamait, lui aussi, de quoi se désaltérer. Il reçut ce qu’il voulait. Après tout, j’étais quand même son maitre ! Je retournai à l’étage pour me blottir sous les couvertures de mon lit. Ma fenêtre était encore ouverte. Un vrombissement sourd perça le silence, une vieille Harley Davidson fila à toute allure sur la nationale devant chez moi. Fort tôt pour une virée en moto… Mais alors que je m’apprêtais à fermer ma fenêtre, une longue voiture noire et sinistre se montra. Elle roulait lentement comme à la recherche de quelqu’un. A l’instant précis où je la détaillai elle ralentit et je sentis un souffle froid dans mon dos. Un frisson me parcourut l’échine et je ne sais pourquoi, mon instinct me poussa à me retourner… De mon lit, pendait une main, je tirai sur les couvertures et une vision d’horreur s’offrit à moi : je me voyais, pâle comme la mort, les lèvres bleues et le regard vide de toute émotion. Mon âme semblait être absente de mon corps. Et pourtant, lorsque ma propre main, plutôt celle de mon corps sans vie apparente, se mut, je sursautai de surprise et d’horreur. J’hurlai à la mort, mes poumons se compressaient et je me sentais mourir !
Je me réveillai en sursaut, sur la page deux cent seize, chapitre XIII. Je jurais pourtant avoir achevé ce livre… Je marquai la page d’un pli. Ma fenêtre était ouverte et hormis dans mon rêve, à aucun moment je ne l’avais ouverte… J’observai la route, le corbillard de mon cauchemard passa mais contrairement à mon songe, il ne ralentit pas. La fenêtre s’ouvrit juste et une main dans un gant blanc en sortit pour me faire un signe. Je n’avais aucune idée de l’identité du conducteur, mais étrangement, je sentais que celui-ci m’avais -pour une raison que j’ignorais et d’une manière que j’ignorais - sauvé la vie.
Une fenêtre vers la mort
Je fermai mon livre, enfin j’avais réussi à achever ce bouquin: la conquête de Plassans, de Emile Zola, qui était un chef-d’œuvre à mon goût. J’ouvrai la fenêtre de ma chambre, pour profiter de l’air frais du matin. Il était cinq heures et demie. J’adorais ce moment de la journée, quand le ciel prenait cette teinte orange et que le soleil se levait doucement pour offrir sa lumière pendant toute une journée. Je me sentais privilégié de profiter de ce moment de calme, lorsque aucune voiture n’osait venir troubler le silence. Seuls quelques oiseaux forts matinaux perturbaient la quiétude de cet instant. Je regardais au loin, les yeux dans le vague. Mon regard se posa sur les quelques jardins bordant ma propriété. J’observais les maisons voisines à la mienne, enchevêtrées d’une manière incompréhensible. Du haut de ma chambre je pouvais voir leurs petits jardins et potagers, qui se montraient fort pittoresques. Le ciel était gris et l’air lourd.
Je décidai de descendre, la soif me prenait. Je me servis un grand verre d’eau. Un miaulement aigu m’agaça, mon chat réclamait, lui aussi, de quoi se désaltérer. Il reçut ce qu’il voulait. Après tout, j’étais quand même son maitre ! Je retournai à l’étage pour me blottir sous les couvertures de mon lit. Ma fenêtre était encore ouverte. Un vrombissement sourd perça le silence, une vieille Harley Davidson fila à toute allure sur la nationale devant chez moi. Fort tôt pour une virée en moto… Mais alors que je m’apprêtais à fermer ma fenêtre, une longue voiture noire et sinistre se montra. Elle roulait lentement comme à la recherche de quelqu’un. A l’instant précis où je la détaillai elle ralentit et je sentis un souffle froid dans mon dos. Un frisson me parcourut l’échine et je ne sais pourquoi, mon instinct me poussa à me retourner… De mon lit, pendait une main, je tirai sur les couvertures et une vision d’horreur s’offrit à moi : je me voyais, pâle comme la mort, les lèvres bleues et le regard vide de toute émotion. Mon âme semblait être absente de mon corps. Et pourtant, lorsque ma propre main, plutôt celle de mon corps sans vie apparente, se mut, je sursautai de surprise et d’horreur. J’hurlai à la mort, mes poumons se compressaient et je me sentais mourir !
Je me réveillai en sursaut, sur la page deux cent seize, chapitre XIII. Je jurais pourtant avoir achevé ce livre… Je marquai la page d’un pli. Ma fenêtre était ouverte et hormis dans mon rêve, à aucun moment je ne l’avais ouverte… J’observai la route, le corbillard de mon cauchemard passa mais contrairement à mon songe, il ne ralentit pas. La fenêtre s’ouvrit juste et une main dans un gant blanc en sortit pour me faire un signe. Je n’avais aucune idée de l’identité du conducteur, mais étrangement, je sentais que celui-ci m’avais -pour une raison que j’ignorais et d’une manière que j’ignorais - sauvé la vie.