Chapitre 1 : Un éveil mouvementé ...
Comme à son habitude, dès le début de la journée, le soleil laissait heurter ses doux rayons sur les épines des grands pins. Le signal pour la faune et la flore locale, de sortir du sommeil et de vaguer à leurs occupations. Le chant des oiseaux se faisait entendre partout dans le bois, comme une douce mélodie résonnant dans nos oreilles. Cependant, un peu plus loin dans la vaste forêt, une autre activité n’avait qu’à peine commencé. En effet, à cette symphonie naturelle, venait s’ajouter le chant viril du coq. C’est alors que la ville s’éveilla.
Les fumées blanches s’échappèrent délicatement des cheminées, ne pouvant bientôt plus se discerner face à la levée d’un épais brouillard de la veille. L’on pouvait penser qu’à cette heure matinale, seule la nature faisait preuve d’une indescriptible vivacité. Or, les fermiers étaient déjà en pleine action. Récoltant, labourant ou semant avec une grande dextérité, ils offraient aux habitants de la cité, des produits agricoles d’une qualité remarquable. En observant de cette manière ce paysage urbain, l’on peut tout à fait se laisser à croire qu’il ne s’agit là, que du début d’une longue et rude journée pour les citadins. Il est vrai que dans très peu de temps, DressRosa allait se mettre à bouillonner d’activité.
Néanmoins, l’heure n’était pas à la banalité la plus totale dans la ville. Une situation des plus critiques venait entacher cet éveil magique. Effectivement, un rapport catastrophique était parvenu au domicile du Conseiller Stijk. En prenant connaissance du document, il ordonna d’un simple geste de la main à ses hommes, qu’on lui prépare une calèche au plus vite. N’ayant à peine le temps de revêtir son uniforme d’homme d’Etat et de prendre quelques missives importantes, qu’il passa brusquement le seuil de la porte.
Conseiller Stijk : Emmenez moi au Ministère de la Défense, et vite ! Commanda-t-il d’une voie forte.
Cocher : Bien Monsieur. Répondit le cocher quelque peu stupéfait.
Arrivé devant le Ministère, bâtiment imposant où l’ensemble des dossiers et missions militaires sont coordonnés et lieu hautement sécurisé, l’homme à la jambe de bois se dirigea vers son bureau. Avec derrière lui, sa secrétaire de cabinet qui le suivait de très près et non sans mal.
Conseiller Stijk : Appelez-moi immédiatement le Général ! Demanda t-t-il autoritairement.
Secrétaire de Cabinet : Tout de suite Monsieur. Répondit la jeune femme apeurée.
Quelques instants plus tard, l’homme aux nombreuses décorations arriva devant Stijk, au « garde à vous ». Le Conseiller du Roi, tourné vers la fenêtre qui donnait sur un immense parc lui adressa ses mots :
Conseiller Stijk : L’heure est grave Général. Ce matin, un convoi a prit la route au Sud. A peine deux kilomètres plus loin de nos enceintes, il s’est fait attaqué. Aucun survivant. Inutile de vous dire que ce qu’il transportait a disparu. Je veux que vous meniez l’enquête Général. Trouvez-moi les responsables et ramenez les moi … Vivant !
Général Noamme : Très bien Monsieur, je vais prendre mes hommes et nous allons retrouver ses brigands.
Conseiller Stijk : Malgré que je n’ai tout comme vous, aucun détail supplémentaire sur les circonstances du crime, je doute fort que des « brigands » aient commis cet acte. Nous ne savons pas à qui nous avons à faire.
Général Noamme : Excusez-moi mais, que transportait ce convoi pour attirer l’attention, autre qu’à des fins pécuniaires ?
Conseiller Stijk : Ce que transportait ce véhicule ne vous concerne pas Général ! Tâchez à rester concentrer sur votre mission. Rétorqua violemment Stijk.
Général Noamme : Pardonnez mon audace Monsieur ! Sommes-nous également chargés de récupérer la marchandise de ce fait ? Demanda prudemment le Général.
Conseiller Stijk : Dès que vous mettez la main dessus, avertissez-moi sur-le-champ. Moi et personne d’autre.
Alors que le gradé s’apprêtait à sortir de la salle, son supérieur lui adressa une dernière requête :
Conseiller Stijk : Mais attention Général ! Surtout, restez très discret. Je veux que cette affaire reste au plus haut sommet de l’Etat. En aucun cas le sénat ne doit être au courant. Sinon, ils vont se mêler de cette histoire, et autant dire que si ils découvrent le contenu du coffre …
Général Noamme : Quant au Conseil Restreint ? Le Roi ?
Conseiller Stijk : Ne vous en fait pas. Je m’occuperai personnellement du Conseil Restreint …
A SUIVRE ...
Les fumées blanches s’échappèrent délicatement des cheminées, ne pouvant bientôt plus se discerner face à la levée d’un épais brouillard de la veille. L’on pouvait penser qu’à cette heure matinale, seule la nature faisait preuve d’une indescriptible vivacité. Or, les fermiers étaient déjà en pleine action. Récoltant, labourant ou semant avec une grande dextérité, ils offraient aux habitants de la cité, des produits agricoles d’une qualité remarquable. En observant de cette manière ce paysage urbain, l’on peut tout à fait se laisser à croire qu’il ne s’agit là, que du début d’une longue et rude journée pour les citadins. Il est vrai que dans très peu de temps, DressRosa allait se mettre à bouillonner d’activité.
Néanmoins, l’heure n’était pas à la banalité la plus totale dans la ville. Une situation des plus critiques venait entacher cet éveil magique. Effectivement, un rapport catastrophique était parvenu au domicile du Conseiller Stijk. En prenant connaissance du document, il ordonna d’un simple geste de la main à ses hommes, qu’on lui prépare une calèche au plus vite. N’ayant à peine le temps de revêtir son uniforme d’homme d’Etat et de prendre quelques missives importantes, qu’il passa brusquement le seuil de la porte.
Conseiller Stijk : Emmenez moi au Ministère de la Défense, et vite ! Commanda-t-il d’une voie forte.
Cocher : Bien Monsieur. Répondit le cocher quelque peu stupéfait.
Arrivé devant le Ministère, bâtiment imposant où l’ensemble des dossiers et missions militaires sont coordonnés et lieu hautement sécurisé, l’homme à la jambe de bois se dirigea vers son bureau. Avec derrière lui, sa secrétaire de cabinet qui le suivait de très près et non sans mal.
Conseiller Stijk : Appelez-moi immédiatement le Général ! Demanda t-t-il autoritairement.
Secrétaire de Cabinet : Tout de suite Monsieur. Répondit la jeune femme apeurée.
Quelques instants plus tard, l’homme aux nombreuses décorations arriva devant Stijk, au « garde à vous ». Le Conseiller du Roi, tourné vers la fenêtre qui donnait sur un immense parc lui adressa ses mots :
Conseiller Stijk : L’heure est grave Général. Ce matin, un convoi a prit la route au Sud. A peine deux kilomètres plus loin de nos enceintes, il s’est fait attaqué. Aucun survivant. Inutile de vous dire que ce qu’il transportait a disparu. Je veux que vous meniez l’enquête Général. Trouvez-moi les responsables et ramenez les moi … Vivant !
Général Noamme : Très bien Monsieur, je vais prendre mes hommes et nous allons retrouver ses brigands.
Conseiller Stijk : Malgré que je n’ai tout comme vous, aucun détail supplémentaire sur les circonstances du crime, je doute fort que des « brigands » aient commis cet acte. Nous ne savons pas à qui nous avons à faire.
Général Noamme : Excusez-moi mais, que transportait ce convoi pour attirer l’attention, autre qu’à des fins pécuniaires ?
Conseiller Stijk : Ce que transportait ce véhicule ne vous concerne pas Général ! Tâchez à rester concentrer sur votre mission. Rétorqua violemment Stijk.
Général Noamme : Pardonnez mon audace Monsieur ! Sommes-nous également chargés de récupérer la marchandise de ce fait ? Demanda prudemment le Général.
Conseiller Stijk : Dès que vous mettez la main dessus, avertissez-moi sur-le-champ. Moi et personne d’autre.
Alors que le gradé s’apprêtait à sortir de la salle, son supérieur lui adressa une dernière requête :
Conseiller Stijk : Mais attention Général ! Surtout, restez très discret. Je veux que cette affaire reste au plus haut sommet de l’Etat. En aucun cas le sénat ne doit être au courant. Sinon, ils vont se mêler de cette histoire, et autant dire que si ils découvrent le contenu du coffre …
Général Noamme : Quant au Conseil Restreint ? Le Roi ?
Conseiller Stijk : Ne vous en fait pas. Je m’occuperai personnellement du Conseil Restreint …
A SUIVRE ...