Chapitre III: La Mort Est Partout
Je n’eu pourtant pas le temps de savourer mon triomphe ! En effet, rengainant mon épée, je me retournais, d’un pas assuré, en direction du chemin que mon gibier avait tracé le long de forêt. Et je fus surpris de tomber nez à nez avec une autre bête… celle-ci était différente de celle que je venais de terrasser ! Il s’agissait sans doute de la raison pour laquelle ce géant sanglier laineux traversait l’épaisse jungle, tout en hurlant à la mort.
Un peu plus petit que ma dernière victime, ce monstre n’avait pourtant rien à envier aux plus féroces prédateurs ! Sa silhouette était élancée, et son corps n’était pas bien haut ; d’une certaine manière il me rappelait un chat… il possédait une grande et longue queue dépourvut de poils, qu’il balançait dans tous les sens ; le reste de son corps frôlait pratiquement le sol, et il se tenait comme prêt à bondir sur moi. Ses quatre pattes, laissées s’enfoncer dans le sol de longues griffes acérées, presque aussi acérées que ses dents, dont quelques-unes d’entre elles sortaient indépendamment de sa bouche. Sa tête, légèrement plate, était constituée de deux grands yeux, dont les iris , allongées , ne cessaient d’épier le moindre de mes petits mouvements ; sur le coin de ses joues quelques moustaches grises et transparentes s’emmêlaient…
Ce nouveau monstre se trouvait presque à cinq mètres de moi, juste à la lisière de la foret… et moi, immobile, la main toujours serrée sur la poignée de mon épée, à peine rangée , je ne savais que faire, face à une telle bête. Bien que court sur pattes, il devait tout de même avoisiner les trois mètres de long, et son regard, posait sur moi, ne cessait de me scruter ! J’avais volé sa proie, et pour la peine, j’en étais devenu une à mon tour.
Tandis que le duel de regard s’éternisait, je commençais à tirer légèrement ma lame hors de son fourreau, cela eu pour conséquence de laisser s’échapper un son, celui de l’acier de mon épée frottant la boucle de mon fourreau, et ce fut là , le signal de départ du combat, en effet, le félidé , qui avait détourné son regard de mes yeux pour aller se perdre en direction de ma main , sentit que quelque chose n’allait pas , et soudain , il bondit sur moi ! J’eu à peine le temps de finir de sortir mon épée que ce-dernier vint s’écrouler de tout son poids sur ma personne ; et mon corps à terre, était recouvert par celui du monstre, inanimé, qui empêchait le moindre de mes gestes ; mais, usant de toute la force qu’il me restait, je poussais avec mes mains et mes pieds le prédateur hors de mon corps, et je vis, étonné, ma lame enfoncée dans sa poitrine. Dans son saut, le pauvre malheureux était sans doute venu s’empaler sur mon arme, à peine sortie…
Je restais quelques instants, couché sur le sol, reprenant mon souffle et mes esprits, après un combat qui aurait bien pu me coûter la vie ; la chance m’avait sourie cette fois-ci, mais je prenais conscience que cette île était extrêmement dangereuse, et que je devrais dorénavant être constamment sur mes gardes, au cas où une de ces bêtes féroces ne me traquent pendant mes longues marches dans la jungle. Œuvrant de suite au respect de ses nouvelles règles, je me relevais, et récupérais mon épée, en prenant soin d’essuyer le sang qui la tachait, sur le pelage du monstre sans vie.
Rapidement, je découpais un gros morceau de chair de sanglier laineux, tout en essayant de récupérer la plus grande partie de peau que je pouvais, en effet, ce pelage me serais surement utile dans les temps à venir ; et ne traînant pas, je partais rejoindre le camp de fortune que j’avais établis non loin de la clairière où j’avais croisé le géant écailleux…
Et voila , encore un bout de Chapitre
